La restructuration de la culture chinoise et des cultures mondiales - 中欧社会论坛 - China Europa Forum

La restructuration de la culture chinoise et des cultures mondiales

Le Daiyun

« Littérature, histoire et philoshopie », Numéro 3, 2008, pp. 105-109

1. La prise de connaissance occidentale sur la crise culturelle actuelle

Depuis l’époque contemporaine, la culture occidentale se trouve dans une position privilégiée. A présent, l’auto-conscience culturelle occidentale s’exprime d’abord par le réexamen des faiblesses qu’a la culture occidentale dans son développent et de la crise culturelle. Bien des intellectuels occidentaux d’avant-garde préconisent un « monde social » à pôles multiples et égaux, une communauté au développement pluriel et ouverte à différentes civilisations, et non un monde impérial. A cet effet, une « grande élévation de l’inhérence spirituelle de l’humanité » est devenue nécessaire.

Pour poursuivre cette « grande élévation de l’inhérence spirituelle de l’humanité », les penseurs occidentaux se servent de trois approches : premièrement, remonter à la source de leur culture, réeximiner l’histoire et reprendre connaissance d’eux–mêmes, secondement, absorber de nouveaux acquis dans les cultures non occidentales ; et troisièmement, procéder à l’examen de la pensée que le centre du monde est à l’occident, et à la révision de leur psychologie colonialiste qui est encline à repousserou négliger les cultures non occidentales.

2. La Chine a besoin d’une auto-conscience culturelle sincère

Selon Fei Xiaotong, pour avoir une auto-conscience culturelle, les Chinois doivent tout d’abord se faire une juste idée de leur propre culture, car le but définitif de l’auto-conscience culturelle est de renforcer la capacité d’autonomie dans les transformations culturelles afin de s’adapter au nouvel envoronnement et d’être plus autonomes dans le choix culturel à une nouvelle époque. Cette auto-conscience culturelle englobe les orientations culturelles du passé, du présent et du futur, c’est-à-dire qu’il faut envisager le futur à travers une combinaison de la tradition et de la création.

3. Les contributions qu’apporterait la culture traditionnelle chinoise au réglement des conflits de civilisations

Si nous insistons sur l’auto-conscience culturelle, c’est pour passer de l’état de notre pensée du passé qui vouait un aveugle culte aux « quintessences natioanles » au réexamen de nos diverses ressources culturelles pour connaître bien le rôle de la culture chinoise dans les confits de civilisations actuels.

La culture chinoise peut jouer son rôle dans les domaines suivants :

D’abord, la non-détermination et la conception de l’univers. Selon la conception chinoise du monde, ce qui est important, ce n’est pas de se limiter à ce qu’on croyait « déterminé », mais d’étudier les différentes possibilités présentes, surgissant de la réalité et utiles à régler les problèmes. En effet, avec le changement d’angle d’observation du sujet et le changement de repère, le monde présentera différents aspects. Parfois, le sujet même doit prendre connaissance de soi à travers la connaissance et l’interation d’un « tiers ».

Ensuite, les modes de pensée différents de ceux de l’occident.

Et puis, la relation entre l’homme et la société. En occident, le droit individuel et la volonté libre sont poussés jusqu’à l’extrême. Mais il faut savoir qu’on ne vit que dans le réseau de relations, par rapport aux autres. Selon le confucianisme, l’ « homme » dans un groupe humain est l’essentiel de l’Etat.

En un mot, dans le contexte de la globalisation d’aujourd’hui, si nous cherchons un monde au développement égal et à pluralité culturelle, nous devons avoir une connaissance plus approfondie de notre propre culture et de celle de différents pays du monde. Les images que font les autres cultures de la culture chinoise, nous devons les connaître davantage. C’est avec une bonne connaissance des caractéristiques de notre propre culture en les expliquant de façon créative avec les pensées modernes, et en augmentant notre compréhension et tolérance de diverses cultures qu’on peut aboutir à une structure globale de cultures multiples, où les diverses cultures coexistent et se communiquent.