La biodiversité sauvage : définition, enjeux et engagements de l’Europe et ses limites
Auteurs : Matthieu Calame
Date : septembre 2007
La biodiversité dans les textes officiels
Depuis plusieurs décennies, la préservation des espèces et des habitats fait l’objet de Convention internationales. En 1971 est signée la Convention de Ramsar sur la préservation des zones humides. En 1979, 44 état (donc pratiquement tous les européens) signent la Convention de Berne ayant pour but la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe par une coopération entre les États. Elle est mise en oeuvre en 1982.
La Convention sur la biodiversité écologique du 5 juin 1992 définit le terme de biodiversité comme étant « la variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes ».
Malgré ces résolution, la biodiversité reste menacée.
L’état de la biodiversité sauvage en Europe
La diminution de la biodiversité concerne les écosystèmes, les espèces et les gènes. Voici quelques tendances et chiffres au niveau européen :
➢ Seulement 1 à 3 % des forêts européennes sont considérées comme n’ayant pas été modifiées par l’homme.
➢ Depuis 1950, l’Europe a perdu plus de la moitié de ses zones humides et la plupart de ses terres agricoles à haute valeur naturelle.
➢ La plupart des grands stocks halieutiques se situent sous les limites biologiques de sécurité et sont donc insuffisant pour assurer un renouvellement des stocks à long terme.
➢ 800 espèces végétales sont menacées d’extinction totale.
➢ Plus de 40 % des mammifères indigènes, des oiseaux, des reptiles ou encore des papillons sont menacés.
Le document en différentes langues
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